C'est arrivé dans les usines...

Accident mortel : chute de hauteur - Janvier 2006
Un accident mortel est survenu le 25 janvier 2006 sur un site industriel de Bourg-en-Bresse lors d'une intervention de démontage confiée par le donneur d'ordres à une société extérieure. Au cours des travaux qui avaient nécessité le démontage d'un garde-corps situé sur la plate-forme d'une hauteur de 2,4 m, un technicien de maintenance de l'entreprise utlisatrice, apparemment venu saluer le technicien de l'entreprise extérieure, est tombé en arrière depuis la plate-forme par l'endroit où le garde-corps avait été enlevé, chutant sur la tête. Le périmètre du chantier était signalé par une banderole souple. L'absence du garde-corps avait été signalée par ce même type de banderole.
Source : GIE Casq - 13/03/06

 

Analyse - Prévention - Réflexion

Il n'y a pas besoin de tomber de haut pour se blesser gravement... C'est pourquoi une attention toute particulière doit être portée aux interventions de maintenance en hauteur, même si cette hauteur est perçue comme faible. Il faut absolument arrêter de raisonner "travail en hauteur = travail à plus de 3 m"
Les banderoles souples type rubalise ne doivent pas être franchies, dès lors qu'elles délimitent une zone dangereuse. Dans le cas de risque de chute, elles ne doivent pas être positionnées en bordure immédiate du vide comme cela se voit souvent. En effet, lorsque l'on retire des protections collectives, des mesures de sécurité compensatoires efficaces doivent être prises. La rubalise de doit en aucun cas être considérée comme un dispositif de protection contre les chutes.

Aucune intervention ne doit démarrer sans que les mesures de prévention efficaces n'aient été mises en oeuvre. C'est seulement à ce prix que nous arriverons à prévenir ces accidents dramatiques.

Sébastien Jaffrezic - GIE Casq (Conseil Assistance Sécurité Qualité) -