C'est arrivé dans les usines...
[ Forum de discussion SST - Risques ]

 

Soyez acteur d’une démarche de sécurisation des tâches effectuées en usine dont votre entreprise sera la première à bénéficier
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Les accidents du travail – tout comme les accidents de la route – n’arrivent pas qu’aux autres. La répétition de gestes analogues, effectués dans des conditions analogues, conduisent à des situations accidentelles ou quasi-accidentelles analogues. Dans ce contexte, la connaissance des mécanismes qui ont conduit à ce type de situations et des mesures prises pour les prévenir est fondamentale pour mettre en place, dans votre usine, les procédures et conditions de travail propres à réduire les accidents. Cette rubrique vous propose de décrire – de manière anonyme si vous le souhaitez – les événements accidentels ou quasi-accidentels survenus dans vos installations ainsi que les mesures que vous avez mises en œuvre afin d’en prévenir la réapparition.

 

$ 100 000 000 l'équipement défaillant... - Septembre 2011
Le 8 septembre 2011 à 15h00, une coupure générale a frappé le Sud de la Californie ainsi qu'une partie des états voisins, mettant 7 millions d'habitants dans le noir, bloquant ascenseurs, trains et aéroports pendant 15 heures. L'effondrement du réseau a été causé par un travailleur ayant fixé un équipement défaillant sur une sous-station alimentant une ligne de 500 kV, causant le déclenchement d'une turbine entraînant des déclenchements en cascade sur plusieurs réseaux (22 événements en 11 minutes). Le coût de l'incident est évalué à approximativement 100 millions de dollars.
Source : Power - Novembre 2011 (Page 8)
Total condamné à plus de 100 000 € d'amende après la mort d'un ouvrier - Février 2008
Le tribunal correctionnel de Dunkerque a condamné, vendredi 8 février, l'entreprise Total à 100 000 € d'amende pour homicide involontaire, et 7 500 € pour blessures involontaires. Le groupe pétrolier français était notamment poursuivi pour ne pas avoir respecté la réglementation concernant le plan de prévention des risques dans une de ses installations.
En novembre 2004, un accident avait fait un mort et un blessé grave dans sa raffinerie de Fort-Mardyck. Deux ouvriers avaient été brûlés par de l'hydrocarbure à plus de 100 °C, échappé d'une pompe.
Transporté dans un service hospitalier de grands brûlés à Bruxelles, l'un d'eux était décédé en février 2005 des suites de ses blessures. La raffinerie était alors en phase de remise en route après une longue période d'arrêt pour travaux. Le tribunal, qui a suivi les réquisitions du parquet, a également accordé des dommages et intérêts à un ouvrier blessé et aux ayants droit de l'ouvrier décédé.
Source : Le Monde du 08/02/08
Redémarrage de machine avec du personnel à l'intérieur - Février 2007
A la veille d'un arrêt programmé dans une papeterie, l'entreprise extérieure A est chargée d'un chantier initialement prévu pour une autre entreprise extérieure B : changement de courroie d'un rouleau d'un apprêteur. La consignation identifiée pour cette opération était associé à d'autres consignations prévues pour le reste des opérations initialement confiées à l'entreprise B. Formant un lot, l'ensemble de ces demandes de consignations est détruit avec l'annulation des chantiers de l'entreprise B tandis qu'un chantier particulier (celui repris par l'entreprise A) est maintenu. Le jour de l'arrêt, les équipiers de l'entreprise A effectuent leur opération de maintenance. Aucun personnel de la papeterie n'est désigné clairement pour superviser ce chantier, et aucune analyse de risques n'a été effectuée pour cette opération (pas de plan de prévention rédigé). De plus, aucune autorisation de travail n'a été délivrée aux intervenants de l'entreprise A pour cette tache et eux-mêmes ne se sont pas interrogés sur la mise en sécurité de l'équipement... L'intervention de maintenance a donc lieu sur un équipement mécanique non consigné ! A la fin de l'intervention, un des intervenants de l'entreprises A se trouve à l'intérieur de la machine pour repositionner un carter de protection : c'est à ce moment qu'un contremaître de l'usine actionne le pupitre de commande et que la machine à papier démarre (rouleaux en mouvement). L'intervenant parvient malgré tout a s'extraire rapidement de la machine. Il s'en sort avec une grosse frayeur... Alerte par les cris des autres intervenants, le contremaître stoppe immédiatement la machine. Une consignation de l'équipement est alors réalisé afin de terminer l'intervention en toute sécurité.
Source : GIE Casq - Février 2007
Analyse - Prévention - Réflexion


GIE Casq -

La zone de l'accident

Un blessé grave : la série noire se poursuit chez DMV Stainless - Janvier 2007
Un mort en mars 2006, deux blessés graves en août 2006, un nouvel accident grave lundi 15 janvier 2007 : la série noire se poursuit pour l'entreprise DMV Stainless installée sur le site industriel de Montbard. Un ouvrier d'une trentaine d'années, le pied écrasé par une machine, a été transféré au centre hospitalier de Dijon. Cet accident se serait produit dans le même atelier et au même endroit qu'un précédent accident du travail qui a eu lieu à DMV Stainless en août 2006 et qui a fait deux blessés dont un très grièvement. Ce jour-là, l'usine profitait de l'arrêt de production estivale pour mener à bien d'importants travaux de maintenance. Il semble que le joint d'une canalisation sous pression ait lâché, laissant passer de la vapeur d'eau et blessant légèrement pour l'un, très grièvement l'autre, les deux ouvriers qui se tenaient à proximité. Plus dramatique encore, en mars dernier, toujours à DMV Stainless, un ouvrier de 45 ans s'était retrouvé le bras bloqué dans les rouages d'une machine lors d'une opération de maintenance et était mort des suites de ses blessures. L'homme était employé par une société prestataire. La société DMV Stainless fabrique des tubes en acier inoxydables sans soudure.
Source : Le Bien Public du 17/01/07

Quand le pont s'emballe... - Novembre 2006
Le 14 novembre 2006, une entreprise extérieure est chargée de changer un rouleau madeleine, intervention courante en papeterie. Pour retirer le rouleau en place, le mode opératoire suivant est prévu :
- étape 1 : les opérateurs mettent en place un diabolo dans la sécherie qui va permettre au rouleau de glisser
- étape 2 : les opérateurs élinguent l'extrémité du rouleau (1 tonne) à l'aide d'une élingue textile 2 tonnes
- étape 3 : les opérateurs utilisent le chariot 7,5 tonnes du pont roulant (côté conducteur) pour pouvoir sortir une partie du rouleau. L'objectif est de venir reprendre le rouleau avec le deuxième chariot (côté transmission) afin de sortir le rouleau dans une position stable (prévention du risque de glissement).
Alors que les intervenants réalisent le début de l'étape 3 et commencent à lever le rouleau, la commande LEVAGE du pont roulant reste actionnée malgré la volonté du conducteur du pont roulant de stopper la charge. Les intervenants s'écartent immédiatement de la zone de travail tandis que le conducteur essaie d'arrêter le pont en cherchant la commande ARRET. Mais l'action se déroule trop vite et il ne parvient pas à arrêter le pont depuis la commande. C'est uniquement grâce au capteur de surcourse haut que le pont va finalement s'arrêter, provoquant d'importants dégât lors de la montée du rouleau, qui finira lui-même par retomber au sol.


GIE Casq -

La zone de l'accident

Conséquences :
- détérioration d’une partie de la sécherie : 2 cylindres sécheurs, rideaux automatiques, structure de la hotte, feutre, rouleau madeleine, diabolo...
- chute des panneaux de sécherie (environ 300 kg par élément) à proximité immédiate du conducteur du pont.
Par chance, le conducteur du pont présente uniquement des contusions et hématomes sur l’ensemble du corps, sans trop de gravité (cervicales, genoux, bras, torse et dos). Les conséquences auraient pu être bien plus sérieuses au regard de la taille et de la masse des éléments tombés au sol...
Source : GIE Casq - Décembre 2006
Analyse - Prévention - Réflexion
Incendie causé par une disqueuse - Septembre 2006
Incendie causé par une disqueuse Le 14/09/06 vers 6h00 sur un site partenaire du GIE Casq, un intervenant d'une entreprise extérieure est en train de découper un tuyau d'eau à la disqueuse, au niveau d'une coucheuse. Il s'agit de modifier le tracé du réseau afin de permettre la mise en place d'une structure métallique. Soudain, une étincelle projetée à 5m par la disqueuse enflamme un chemin de câbles sur lequel se trouve des condensas de vapeurs de la tête hot-melt. Le feu se propage alors à une vitesse impressionnante, par les chemins de câbles souillé de vapeurs de la tête hot-melt ainsi que des poussières accumulées. Rapidement, les flammes viennent lécher la toiture située environ 6m au-dessus. Il faudra l'intervention de 9 personnes et l'utilisation de 17 extincteurs et 1 RIA (lance à incendie) pour parvenir à éteindre l'incendie. Lorsque les sapeurs-pompiers se présentent sur les lieux, tout risque pour l'usine est écarté. La coucheuse sera arrêtée 2 semaines pour remise en état.
Source : GIE Casq - Novembre 2006
Analyse - Prévention - Réflexion


GIE Casq -

La zone du sinistre

Flash électrique sur basse tension - Septembre 2006
Suite au repérage thermographique d'un défaut sur un sectionneur (500 V, 40 A), une entreprise extérieure est chargée d'effectuer un diagnostic de la défaillance en vue de la remise en état de l'équipement. L'installation est en service, sous tension. Sur place, les électriciens constatent que la plaque de protection en plexiglas placée sur le sectionneur s'est échauffée : elle est totalement noircie et s'est déformée. Les fusibles ne sont plus apparents. Alors qu'habituellement le retrait de ces plaques ne peut se faire qu'en coupant le sectionneur (libération des encoches de fixation), le chef d'équipe retire cette plaque sans difficultés. Au moment où il remet en place la plaque, une déflagration se produit, suite à un court-circuit entre phases. La victime ressent immédiatement des troubles visuels et présente des brûlures superficielles aux mains ainsi qu'au visage. Le court-circuit a également provoqué l'arrêt de la machine à papier pendant 2 heures.
Source : GIE Casq - Septembre 2006
Analyse - Prévention - Réflexion


GIE Casq -

Etat du sectionneur suite au flash

Alstom Power Boilers condamné pour avoir exposé ses salariés à l'amiante - Septembre 2006
La société Alstom Power Boilers, jugée pour avoir exposé ses salariés à l'amiante à Lys-lez-Lannoy (Nord) de 1998 à 2001, a été condamnée, lundi 4 septembre, à 75 000 € d'amende par le tribunal correctionnel de Lille. Il s'agit là de la peine maximale que la justice pouvait infliger à l'entreprise pour "mise en danger de la vie d'autrui". Un ex-directeur de la société, également poursuivi pour non-respect des règles d'hygiène et de sécurité, a également été condamné à 9 mois de prison avec sursis – soit trois mois de moins que ce qu'avait requis le procureur–, et 3 000 euros d'amende. Enfin, Alstom Power Boilers a été condamnée à verser 10 000 € à chacun de ses 150 salariés et chacune des associations qui s'étaient parties civiles au procès. Elle devra également afficher le jugement pendant deux mois au siège d'Alstom, et le publier dans plusieurs quotidiens nationaux et régionaux. Tout au long du procès, les accusés avaient répété, à plusieurs reprises, avoir protégé les ouvriers de l'usine de chaudières de Lys-Lez-Lannoy (Nord). L'avocat d'Alstom Power Boilers, Me Patrick Maisonneuve, avait même affirmé qu'"Alstom a été dans notre pays un des groupes qui s'est sensibilisé parmi les premiers au problème de l'amiante". Mais le parquet avait dressé une liste des "manquements élémentaires" imputables au groupe Alstom : "Pas d'information des salariés, pas de notice, pas de formation, pas de protection"... Autant d'éléments prévus dans un décret datant de 1996.
Source : Le Monde du 04/09/06
Démontage de courroies : 1 doigt sectionné - Mai 2006
Trois intervenants d'une entreprise extérieure sont chargés de changer les roulements et le presse-étoupe de l'agitateur d'un pulpeur. Pour effectuer cette opération il faut démonter la transmission, c'est-à-dire le carter de protection, les courroies et une poulie. Les trois opérateurs sont équipés de gants et commencent par démonter le carter de protection. Ensuite, ils doivent enlever les courroies. Pour cela, deux d'entre eux font tourner la transmission depuis la grosse poulie, le troisième, positionné au niveau de la petite poulie, est chargé de faire sauter les courroies à l'aide d'un pied de biche. L'opérateur placé auprès de la petite poulie tient le pied de biche dans la main droite mais pose sa main gauche sur les courroies en mouvement. Son majeur gauche se coince alors entre les courroies et la poulie et est entraîné : la première phalange est sectionnée.
Source : GIE Casq - Mai 2006
Analyse - Prévention - Réflexion

GIE Casq -
Flash électrique haute tension - Avril 2006
Le 26 avril 2006, un électricien d'une entreprise utilisatrice (électricien A) commence sa faction en milieu de journée, alors qu'un arrêt de maintenance technique prend fin sur le site. L'électricien A, sans être pressé par le temps, est chargé de réaliser les déconsignations des installations sur lesquelles les travaux sont terminés. Cela comprend notamment la remise en circuit d'un disjoncteur de 6 500 Volts (domaine Haute Tension), consigné précédemment par un autre électricien du site (électricien B). Lors de la consignation de l'installation, l'électricien B a positionné des tresses de mise à la terre, mais n'a pas signalé cette mise en sécurité. Lors de la déconsignation, l'électricien A ne voit pas les tresses de mise à la terre et réenclenche le sectionneur. Un flash électrique se produit, conséquence d'un court-circuit phase/terre : l'électricien A est atteint et projeté en arrière, les installations électriques sont largement endommagées (fusion des câbles, jeux de barres et cadenas). L'électricien A est brûlé au premier degré au cou, au visage et aux mains côté gauche (aucune lésion oculaire ni cardiaque).
Source : GIE Casq - 26/04/06
Analyse - Prévention - Réflexion

GIE Casq -
Accident mortel du travail chez DMV - Mars 2006
Un accident du travail mortel s'est produit le 13 mars 2006 à l'usine de production de tubes DMV Stainless France de Montbard. Selon les premières informations, l'accident serait intervenu lors d'une opération de maintenance sur une dresseuse. Le sous-traitant, la société Mécaniques Maintenances Soudures Système, avait envoyé sur le site de production deux salariés pour des opérations d'entretien. Vers 17 heures, l'un des intervenants, âgé de 39 ans, s'est retrouvé un bras bloqué dans les rouages de la machine. La victime n'a pas résisté et est décédée sur place, malgré les efforts des pompiers de Montbard
Source : Le Bien Public du 14/03/06

Accident mortel : masse en mouvement - Février 2006
Un accident mortel est survenu le 4 février 2006 sur un site de transformation du carton de Savoie, lors d'une intervention de maintenance confiée à une entreprise extérieure qui intervenait régulièrement sur le site. Le travail consitait, sur une onduleuse, à remplacer le vérin hydraulique actionnant le pivotement des deux bras du dévidoir. Ce vérin situé à la partie basse de l'un des bras, près du sol, présentait une fuite. Les bras on été positionnés en position haute et laissés tels quels, libres de tout mouvement, sans l'utilisation du palan. La dépose du vérin défectueux a nécessité sa déconnexion hydraulique. A ce moment, les bras n'étaient plus maintenus. Lors de la mise en place du nouveau vérin, l'axe d'articulation qui n'avait pas offert de résistance particulière à l'enlévement n'a pu être remis en place manuellement. La victime a utilisé un marteau pour permettre l'introduction de l'axe dans son logement. Les chocs provoqués par ces coups de marteau auraient déséquilibré les bras et engendré leur chute. La victime, heuté à la tête, est décédée de ses blessures.
Source : GIE Casq - 14/03/06
Analyse - Prévention - Réflexion

Accident mortel : chute de hauteur - Janvier 2006
Un accident mortel est survenu le 25 janvier 2006 sur un site industriel de Bourg-en-Bresse lors d'une intervention de démontage confiée par le donneur d'ordres à une société extérieure. Au cours des travaux qui avaient nécessité le démontage d'un garde-corps situé sur la plate-forme d'une hauteur de 2,4 m, un technicien de maintenance de l'entreprise utlisatrice, apparemment venu saluer le technicien de l'entreprise extérieure, est tombé en arrière depuis la plate-forme par l'endroit où le garde-corps avait été enlevé, chutant sur la tête. Le périmètre du chantier était signalé par une banderole souple. L'absence du garde-corps avait été signalée par ce même type de banderole.
Source : GIE Casq - 13/03/06
Analyse - Prévention - Réflexion
Soudage : attention aux étincelles - Novembre 2005
Ayant terminé son cordon de soudure, le soudeur ôte son masque et s’approche pour observer de plus prés le résultat. A cet instant une petite étincelle se produit, réaction physique habituelle pendant le refroidissement du bain de fusion de soudure. Résultat: légère brûlure de la cornée.
Source : Flash d’information Cegelec N° 16
Difficulté de repérage des équipements réellement consignés - Novembre 2005
Alors que la consignation de l’armoire avait été réalisée par le client, un amorçage se produit entre les parties actives et l’outil que l’opérateur vient d’introduire. Après examen, il s’avère qu’il s’apprête à intervenir dans une armoire voisine de celle qui a été consignée. Le repérage des équipements l’a induit en erreur et les armoires sous tension ne sont pas fermées à clé. Cet accident montre, une fois encore, que la séparation à elle seule ne suffit pas a garantir la sécurité. Elle doit être confirmée par les contrôles (mesure) d’absence de tension et consolidée par la mise à la terre des parties actives. Rappelons que lorsque la consignation n’est pas effectuée par nos soins, nous devons y assister. A la suite de cet accident, une campagne de renouvellement des VAT (Vérificateurs d’Absence de Tension) a été menée pour l’ensemble des intervenants.
Leur utilisation avant intervention est obligatoire chez Cegelec.
Source : Flash d’information Cegelec N° 16
Chute mortelle d'un caillebottis - Octobre 2005
Mardi 11 octobre à 2h50 sur un site papetier de l'Est de la France, lors d'une opération de maintenance sur un filtre à disques, un employé d'une entreprise extérieure a fait une chute de 7 m. Dans la zone de travail de l'équipe composée de 3 mécaniciens, une partie du caillebotis et un garde-corps étaient démontés. Un balisage avait été mis en place. Un mécanicien fait ressortir une élingue de l’intérieur du filtre à disques en déplaçant le pont. Un deuxième mécanicien voulant aider à stabiliser l'élingue en mouvement est entraîné dans le vide et fait une chute mortelle. L'enquête est en cours afin de déterminer les causes exactes de cet accident.
Source : GIE QS+ Entreprises - News du 11/10/05
Analyse - Prévention - Réflexion

GIE QS+ Entreprises - www.qsplus.net
Vanne pneumatique : phalange sectionnée - Octobre 2005
Deux intervenants d'une entreprise extérieure réalisent des tests de synchronisation sur des vannes pneumatiques. A la fin des tests, une vanne pose des difficultés : ils décident de la démonter afin d'en contrôler mécaniquement le fonctionnement. Un intervenant sort partiellement la vanne de ses collets. La vanne, en position fermée lors de la sortie, s'ouvre "légèrement" sans l’opérateur occupé au contrôle du siège et à la recherche d’impuretés ne le remarque. La vanne se referme sur son majeur droit, lui sectionnant partiellement la dernière phalange.
Source : GIE Casq - 06/10/05
Analyse - Prévention - Réflexion

GIE Casq -

Crash d'Athènes - Septembre 2005
Le Boeing qui s'est écrasé dimanche 14 août 2005 près d'Athènes, causant la mort des 121 personnes, avait déjà connu un problème de dépressurisation de cabine selon sa compagnie Helios Airways. A la suite d'un défaut sur une opération de maintenance exécutée la veille (bouton rotatif de contrôleur de pressurisation non remis en place - anomalie non détectée lors de la check-list de démarrage) le système de pressurisation était hors service. En outre, le personnel de navigation n'était celui habituel de la ligne : un commandant de bord Allemand expérimenté parlant mal l'anglais et un jeune copilote Chypriote.
Le schéma de la catastrophe : les pilotes n'interprêtent pas une alarme normalement utilisée avant décollage qui sonne à 3 000 m. L'avion continue à monter et une seconde alarme signalant le manque d'air de refroidissement de la cabine se déclanche à 4 500 m. Les pilotes effectuent différentes vérifications, mais le dialogue avec la tour de contrôle est défaillant en raison de termes techniques non compris. Les masques à oxygène tombent sur les passagers. Par manque d'oxygène les pilotes souffrent d'un mal des montagnes qui altère la qualité de leurs jugement. Le commandant de bord tombe dans le coma, suivi du copilote. L'avion poursuit sur route, tourne en rond jusqu'à l'arrêt d'un des réacteurs faute de carburant. Le système bascule du pilote automatique en mode manuel. L'avion non guidé bascule et s'écrase.
Source : International Herald Tribune du 07/09/05

Licenciement pour faute grave pour manquement à une obligation de sécurité - Mars 2005
L’affaire n° 03-42.404 jugée par la Chambre sociale de la Cour de cassation le 23 mars 2005 concerne un licenciement pour manquement grave à une obligation de sécurité. En l'occurrence, le salarié a été licencié pour faute grave en raison de son refus réitéré de porter le casque de sécurité obligatoire. Il s’est pourvu en cassation car, selon lui, son attitude aurait pu motiver un licenciement pour cause réelle et sérieuse, non pour faute grave. La Cour de cassation rejette le pourvoi : « en cas de manquement à l'obligation qui lui est faite par l'article L. 230-3 du Code du travail de prendre soin de sa sécurité et de sa santé, ainsi que de celles des autres personnes concernées… une faute grave peut être retenue contre lui ».
Cet arrêt illustre l'article L. 230-3 du Code du travail selon lequel « il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa sécurité et de sa santé ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait des ses actes ou de ses omissions au travail ».
Source : Le Journal des Accidents et des Catastrophes n° 54
Accident mortel d'un ouvrier tombé dans une éplucheuse d'une usine Mac Cain - Mars 2005
Le parquet de Béthune a ouvert une enquête après la mort accidentelle d'un ouvrier, tombé dans une éplucheuse de pommes de terre de l'usine de frites surgelées Mac Cain d'Harnes (Pas-de-Calais). L'homme de 42 ans, père de deux enfants, est tombé mardi d'un échafaudage dans une machine qui enlève la peau et nettoie les légumes. L'éplucheuse a été stoppée, en vain, quelques secondes après sa chute. L'ouvrier, qui était employé par une entreprise sous-traitante, devait installer un échafaudage au-dessus de la machine. Il était mort à l'arrivée des secours, qui ont mis plusieurs heures à retirer son corps. L'enquête déterminera si les règles de sécurité ont été respectées, ce qu'affirme la direction de l'usine, mais ce dont doutent des représentants syndicaux. Source : Reuters
Explosion dans une raffinerie pétrolière texane de BP, 14 morts - Mars 2005
Une très forte explosion survenue à la raffinerie BP de Texas City - 3e des Etats-Unis en terme de capacités - a fait 14 morts et une centaine de blessés dont 70 salariés de l'entreprise. La firme, qui a dit ignorer les causes de la déflagration, a toutefois écarté l'hypothèse d'un attentat. L'explosion a retenti le 24 mars 2005 vers 13h20 heure locale dans une des unités de production de carburants située dans l'aile ouest de ce complexe de 500 hectares, d'une capacité de 470 000 barils par jour, à 60 km au sud-est de Houston. Deux heures d'efforts ont été nécessaires aux pompiers pour venir à bout des incendies. La chaleur extrême produite par l'incendie consécutif à la déflagration a fait exploser plusieurs véhicules. Les dégâts sont toutefois limités à une unité d'isomérisation, a assuré BP, soulignant que l'activité suivait son cours d'autres zones de la raffinerie. A l'annonce de la catastrophe, les contrats à terme sur l'essence ont atteint un sommet historique, à 1,6 dollar le gallon, dans les échanges électroniques à New York. Elle survient un an après une autre explosion qui avait ébranlé une unité de production d'essence du même complexe, le 30 mars 2004, sans faire de blessés. L'accident avait donné lieu une enquête qui a révélé 14 infractions aux normes de sécurité. BP a pris possession de la raffinerie, ouverte en 1934, lors du rachat de la compagnie américaine Amoco, en 1999. Texas City avait été le théâtre, en avril 1947, de l'une des plus grandes catastrophes industrielles de l'histoire des Etats-Unis. L'explosion d'un navire chargé de nitrate d'ammonium avait fait près de 800 morts et 5 000 blessés. Source : Reuters
Nacelle élévatrice dangereuse - Mars 2004
A l'attention de tous les utilisateurs de nacelles élévatrices Simon Aerials type SP 120 E : le directeur départemental du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle (DDTEFP) de l'Isère signale un défaut de fabrication de la nacelle élévatrice de type SP 120 E, construite par la société irlandaise Simon Aerials. L'utilisation de cette nacelle a provoqué deux chutes de paniers dont l'une a causé la mort d'une personne et l'autre occasionné de graves blessures à une seconde personne. Les chutes se sont produites à la suite d'une rupture du point d'attache du panier au bras de l'appareil causée, selon l'expertise judiciaire, par l'absence d'une soudure sur un élément vital de la structure. Source : DDTEFP Isère

AZF- septembre 2001
Le 21 septembre 2001, dans l'usine d'engrais AZF de Toulouse, une quantité estimée entre 20 et 120 t de rebut de nitrate d'ammonium dans un stock de plus de 300 t, détonnent pour une raison que plusieurs enquêtes et expertises cherchent encore à déterminer. L'explosion a provoqué un séisme de magnitude 3,4 sur l'échelle de Richter et a été perçue jusqu'à 75 km de distance ; son intensité a été évaluée à l'équivalent de 20 à 40 t de TNT.
Sources : articles disponibles et point de vue de l'Afim

Erreur de raccordement sur un circuit de tuyauteries - Septembre 2001
Une erreur de raccordement lors de travaux sur un circuit de tuyauteries, et voici des douches alimentées à la soude et non plus à l’eau. La gravité de l’accident s’est trouvée limitée par le fait que l’ouvrier qui prenait sa douche avait fermé les yeux au moment où commençait à jaillir le liquide. Source : Afim
Un obturateur gonflable transformé en projectile - Septembre 2001
Un obturateur gonflable monté sur une tuyauterie, retiré en fin d’intervention sur la base d’une information erronée selon laquelle la pression en amont est à l’équilibre avec la pression atmosphérique, et voici cet obturateur transformé en projectile au démontage. Seul le nez de l’opérateur se trouvait par chance sur la trajectoire du bouchon… Source : Afim

 

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