C'est
arrivé dans les usines...
[ Forum
de discussion SST - Risques ]
Soyez
acteur dune démarche de sécurisation des
tâches effectuées en usine dont votre entreprise sera
la première à bénéficier
Partagez votre
expérience
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Les
accidents du travail tout comme les accidents de la route
narrivent pas quaux autres. La répétition
de gestes analogues, effectués dans des conditions analogues,
conduisent à des situations accidentelles ou quasi-accidentelles analogues.
Dans ce contexte, la connaissance des mécanismes qui ont conduit
à ce type de situations et des mesures prises pour les prévenir
est fondamentale pour mettre en place, dans votre usine, les procédures
et conditions de travail propres à réduire les accidents. Cette
rubrique vous propose de décrire de manière anonyme si
vous le souhaitez les événements accidentels ou
quasi-accidentels survenus dans vos installations ainsi que les mesures
que vous avez mises en uvre afin den prévenir la
réapparition.
$ 100 000 000 l'équipement défaillant... - Septembre 2011
Le
8 septembre 2011 à 15h00, une coupure générale
a frappé le Sud de la Californie ainsi qu'une partie
des états voisins, mettant 7 millions d'habitants dans
le noir, bloquant ascenseurs, trains et aéroports pendant
15 heures. L'effondrement du réseau a été
causé par un travailleur ayant fixé un équipement
défaillant sur une sous-station alimentant une ligne
de 500 kV, causant le déclenchement d'une turbine entraînant
des déclenchements en cascade sur plusieurs réseaux
(22 événements en 11 minutes). Le coût
de l'incident est évalué à approximativement
100 millions de dollars.
Source : Power - Novembre 2011 (Page 8)
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Total
condamné à plus de 100 000 € d'amende après
la mort d'un ouvrier - Février 2008
Le
tribunal correctionnel de Dunkerque a condamné, vendredi
8 février, l'entreprise Total à 100 000 €
d'amende pour homicide involontaire, et 7 500 € pour blessures
involontaires. Le groupe pétrolier français était
notamment poursuivi pour ne pas avoir respecté la réglementation
concernant le plan de prévention des risques dans une
de ses installations.
En novembre 2004, un accident avait fait un mort et un blessé
grave dans sa raffinerie de Fort-Mardyck. Deux ouvriers avaient
été brûlés par de l'hydrocarbure
à plus de 100 °C, échappé d'une pompe.
Transporté
dans un service hospitalier de grands brûlés à
Bruxelles, l'un d'eux était décédé
en février 2005 des suites de ses blessures. La raffinerie
était alors en phase de remise en route après
une longue période d'arrêt pour travaux. Le tribunal,
qui a suivi les réquisitions du parquet, a également
accordé des dommages et intérêts à
un ouvrier blessé et aux ayants droit de l'ouvrier décédé.
Source : Le Monde du 08/02/08 |
Redémarrage
de machine avec du personnel à l'intérieur
- Février 2007
A la veille d'un arrêt programmé dans
une papeterie, l'entreprise extérieure A est chargée
d'un chantier initialement prévu pour une autre
entreprise extérieure B : changement de courroie
d'un rouleau d'un apprêteur. La consignation identifiée
pour cette opération était associé
à d'autres consignations prévues pour le
reste des opérations initialement confiées
à l'entreprise B. Formant un lot, l'ensemble
de ces demandes de consignations est détruit avec
l'annulation des chantiers de l'entreprise B tandis
qu'un chantier particulier (celui repris par l'entreprise
A) est maintenu. Le jour de l'arrêt, les équipiers
de l'entreprise A effectuent leur opération de
maintenance. Aucun personnel de la papeterie n'est désigné
clairement pour superviser ce chantier, et aucune analyse
de risques n'a été effectuée pour
cette opération (pas de plan de prévention
rédigé). De plus, aucune autorisation de
travail n'a été délivrée aux
intervenants de l'entreprise A pour cette tache et eux-mêmes
ne se sont pas interrogés sur la mise en sécurité
de l'équipement... L'intervention de maintenance
a donc lieu sur un équipement mécanique
non consigné ! A la fin de l'intervention,
un des intervenants de l'entreprises A se trouve à
l'intérieur de la machine pour repositionner un
carter de protection : c'est à ce moment qu'un
contremaître de l'usine actionne le pupitre de commande
et que la machine à papier démarre (rouleaux
en mouvement). L'intervenant parvient malgré tout
a s'extraire rapidement de la machine. Il s'en sort avec
une grosse frayeur... Alerte par les cris des autres intervenants,
le contremaître stoppe immédiatement la machine.
Une consignation de l'équipement est alors réalisé
afin de terminer l'intervention en toute sécurité.
Source : GIE Casq - Février 2007
Analyse - Prévention
- Réflexion |
GIE Casq -
La
zone de l'accident
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Un
blessé grave : la série noire se poursuit chez
DMV Stainless - Janvier 2007
Un mort en mars 2006, deux blessés graves en août
2006, un nouvel accident grave lundi 15 janvier 2007 : la
série noire se poursuit pour l'entreprise DMV Stainless
installée sur le site industriel de Montbard. Un ouvrier
d'une trentaine d'années, le pied écrasé
par une machine, a été transféré
au centre hospitalier de Dijon. Cet accident se serait produit
dans le même atelier et au même endroit qu'un
précédent accident du travail qui a eu lieu
à DMV Stainless en août 2006 et qui a fait deux
blessés dont un très grièvement. Ce jour-là,
l'usine profitait de l'arrêt de production estivale
pour mener à bien d'importants travaux de maintenance.
Il semble que le joint d'une canalisation sous pression ait
lâché, laissant passer de la vapeur d'eau et
blessant légèrement pour l'un, très grièvement
l'autre, les deux ouvriers qui se tenaient à proximité.
Plus dramatique encore, en mars dernier, toujours à
DMV Stainless, un ouvrier de 45 ans s'était retrouvé
le bras bloqué dans les rouages d'une machine lors
d'une opération de maintenance et était mort
des suites de ses blessures. L'homme était employé
par une société prestataire. La société
DMV Stainless fabrique des tubes en acier inoxydables sans
soudure.
Source : Le Bien Public du 17/01/07
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Quand
le pont s'emballe... - Novembre 2006
Le 14 novembre 2006, une entreprise extérieure
est chargée de changer un rouleau madeleine,
intervention courante en papeterie. Pour retirer le
rouleau en place, le mode opératoire suivant
est prévu :
- étape 1 : les opérateurs
mettent en place un diabolo dans la sécherie
qui va permettre au rouleau de glisser
- étape 2 : les opérateurs
élinguent l'extrémité du rouleau
(1 tonne) à l'aide d'une élingue textile
2 tonnes
- étape 3 : les opérateurs
utilisent le chariot 7,5 tonnes du pont roulant (côté
conducteur) pour pouvoir sortir une partie du rouleau.
L'objectif est de venir reprendre le rouleau avec le
deuxième chariot (côté transmission)
afin de sortir le rouleau dans une position stable (prévention
du risque de glissement).
Alors que les intervenants réalisent le début
de l'étape 3 et commencent à lever le
rouleau, la commande LEVAGE du pont roulant reste
actionnée malgré la volonté du
conducteur du pont roulant de stopper la charge.
Les intervenants s'écartent immédiatement
de la zone de travail tandis que le conducteur essaie
d'arrêter le pont en cherchant la commande ARRET.
Mais l'action se déroule trop vite et il ne parvient
pas à arrêter le pont depuis la commande.
C'est uniquement grâce au capteur de surcourse
haut que le pont va finalement s'arrêter, provoquant
d'importants dégât lors de la montée
du rouleau, qui finira lui-même par retomber au
sol.
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GIE Casq -
La
zone de l'accident
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Conséquences
:
- détérioration dune partie de la sécherie
: 2 cylindres sécheurs, rideaux automatiques, structure
de la hotte, feutre, rouleau madeleine, diabolo...
- chute des panneaux de sécherie (environ 300 kg par
élément) à proximité immédiate
du conducteur du pont.
Par chance, le conducteur du pont présente uniquement
des contusions et hématomes sur lensemble du corps,
sans trop de gravité (cervicales, genoux, bras, torse
et dos). Les conséquences auraient pu être bien
plus sérieuses au regard de la taille et de la masse
des éléments tombés au sol...
Source : GIE Casq - Décembre 2006
Analyse - Prévention - Réflexion |
Incendie
causé par une disqueuse - Septembre 2006
Incendie causé par une disqueuse Le 14/09/06 vers 6h00 sur un
site partenaire du GIE Casq, un intervenant d'une entreprise
extérieure est en train de découper un tuyau d'eau à la disqueuse,
au niveau d'une coucheuse. Il s'agit de modifier le tracé du
réseau afin de permettre la mise en place d'une structure métallique.
Soudain, une étincelle projetée à 5m par la disqueuse enflamme
un chemin de câbles sur lequel se trouve des condensas de vapeurs
de la tête hot-melt. Le feu se propage alors à une vitesse impressionnante,
par les chemins de câbles souillé de vapeurs de la tête hot-melt
ainsi que des poussières accumulées. Rapidement, les flammes
viennent lécher la toiture située environ 6m au-dessus. Il faudra
l'intervention de 9 personnes et l'utilisation de 17 extincteurs
et 1 RIA (lance à incendie) pour parvenir à éteindre l'incendie.
Lorsque les sapeurs-pompiers se présentent sur les lieux, tout
risque pour l'usine est écarté. La coucheuse sera arrêtée 2
semaines pour remise en état.
Source : GIE Casq - Novembre 2006
Analyse - Prévention -
Réflexion |
GIE Casq -
La zone
du sinistre
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Flash
électrique sur basse tension - Septembre 2006
Suite au repérage thermographique d'un défaut
sur un sectionneur (500 V, 40 A), une entreprise extérieure
est chargée d'effectuer un diagnostic de la défaillance
en vue de la remise en état de l'équipement. L'installation
est en service, sous tension. Sur place, les électriciens
constatent que la plaque de protection en plexiglas placée
sur le sectionneur s'est échauffée : elle est
totalement noircie et s'est déformée. Les fusibles
ne sont plus apparents. Alors qu'habituellement le retrait de
ces plaques ne peut se faire qu'en coupant le sectionneur (libération
des encoches de fixation), le chef d'équipe retire cette
plaque sans difficultés. Au moment où il remet
en place la plaque, une déflagration se produit,
suite à un court-circuit entre phases. La victime ressent
immédiatement des troubles visuels et présente
des brûlures superficielles aux mains ainsi qu'au visage.
Le court-circuit a également provoqué l'arrêt
de la machine à papier pendant 2 heures.
Source : GIE Casq - Septembre 2006
Analyse - Prévention - Réflexion |
GIE Casq -
Etat du sectionneur
suite au flash
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Alstom
Power Boilers condamné pour avoir exposé ses salariés
à l'amiante - Septembre 2006
La société
Alstom Power Boilers, jugée pour avoir exposé
ses salariés à l'amiante à Lys-lez-Lannoy
(Nord) de 1998 à 2001, a été condamnée,
lundi 4 septembre, à 75 000 € d'amende par le tribunal
correctionnel de Lille. Il s'agit là de la peine maximale
que la justice pouvait infliger à l'entreprise pour "mise
en danger de la vie d'autrui". Un ex-directeur de la société,
également poursuivi pour non-respect des règles
d'hygiène et de sécurité, a également
été condamné à 9 mois de prison
avec sursis – soit trois mois de moins que ce qu'avait
requis le procureur–, et 3 000 euros d'amende. Enfin,
Alstom Power Boilers a été condamnée à
verser 10 000 € à chacun de ses 150 salariés
et chacune des associations qui s'étaient parties civiles
au procès. Elle devra également afficher le jugement
pendant deux mois au siège d'Alstom, et le publier dans
plusieurs quotidiens nationaux et régionaux. Tout au
long du procès, les accusés avaient répété,
à plusieurs reprises, avoir protégé les
ouvriers de l'usine de chaudières de Lys-Lez-Lannoy (Nord).
L'avocat d'Alstom Power Boilers, Me Patrick Maisonneuve,
avait même affirmé qu'"Alstom a été
dans notre pays un des groupes qui s'est sensibilisé
parmi les premiers au problème de l'amiante". Mais
le parquet avait dressé une liste des "manquements
élémentaires" imputables au groupe Alstom
: "Pas d'information des salariés, pas de notice,
pas de formation, pas de protection"... Autant d'éléments
prévus dans un décret
datant de 1996.
Source
: Le Monde du 04/09/06 |
Démontage
de courroies : 1 doigt sectionné - Mai 2006
Trois intervenants d'une entreprise extérieure sont chargés
de changer les roulements et le presse-étoupe de l'agitateur
d'un pulpeur. Pour effectuer cette opération il faut
démonter la transmission, c'est-à-dire le carter
de protection, les courroies et une poulie. Les trois opérateurs
sont équipés de gants et commencent par démonter
le carter de protection. Ensuite, ils doivent enlever les courroies.
Pour cela, deux d'entre eux font tourner la transmission depuis
la grosse poulie, le troisième, positionné au
niveau de la petite poulie, est chargé de faire sauter
les courroies à l'aide d'un pied de biche. L'opérateur
placé auprès de la petite poulie tient le pied
de biche dans la main droite mais pose sa main gauche sur les
courroies en mouvement. Son majeur gauche se coince alors entre
les courroies et la poulie et est entraîné : la
première phalange est sectionnée.
Source : GIE Casq - Mai 2006
Analyse - Prévention - Réflexion |
GIE Casq - |
Flash
électrique haute tension - Avril 2006
Le 26 avril 2006, un électricien d'une entreprise utilisatrice
(électricien A) commence sa faction en milieu de journée,
alors qu'un arrêt de maintenance technique prend fin sur
le site. L'électricien A, sans être pressé
par le temps, est chargé de réaliser les déconsignations
des installations sur lesquelles les travaux sont terminés.
Cela comprend notamment la remise en circuit d'un disjoncteur
de 6 500 Volts (domaine Haute Tension), consigné précédemment
par un autre électricien du site (électricien
B). Lors de la consignation de l'installation, l'électricien
B a positionné des tresses de mise à la terre,
mais n'a pas signalé cette mise en sécurité.
Lors de la déconsignation, l'électricien A ne
voit pas les tresses de mise à la terre et réenclenche
le sectionneur. Un flash électrique se produit, conséquence
d'un court-circuit phase/terre : l'électricien A est
atteint et projeté en arrière, les installations
électriques sont largement endommagées (fusion
des câbles, jeux de barres et cadenas). L'électricien
A est brûlé au premier degré au cou, au
visage et aux mains côté gauche (aucune lésion
oculaire ni cardiaque).
Source : GIE Casq - 26/04/06
Analyse - Prévention - Réflexion |
GIE Casq - |
Accident
mortel du travail chez DMV - Mars 2006
Un accident du travail mortel s'est produit le 13 mars 2006
à l'usine de production de tubes DMV Stainless France
de Montbard. Selon les premières informations, l'accident
serait intervenu lors d'une opération de maintenance
sur une dresseuse. Le sous-traitant, la société
Mécaniques Maintenances Soudures Système, avait
envoyé sur le site de production deux salariés
pour des opérations d'entretien. Vers 17 heures,
l'un des intervenants, âgé de 39 ans, s'est retrouvé
un bras bloqué dans les rouages de la machine. La victime
n'a pas résisté et est décédée
sur place, malgré les efforts des pompiers de Montbard
Source : Le Bien Public du 14/03/06 |
Accident
mortel : masse en mouvement - Février 2006
Un accident mortel est survenu le 4 février 2006 sur
un site de transformation du carton de Savoie, lors d'une
intervention de maintenance confiée à une entreprise
extérieure qui intervenait régulièrement
sur le site. Le travail consitait, sur une onduleuse, à
remplacer le vérin hydraulique actionnant le pivotement
des deux bras du dévidoir. Ce vérin situé
à la partie basse de l'un des bras, près du
sol, présentait une fuite. Les bras on été
positionnés en position haute et laissés tels
quels, libres de tout mouvement, sans l'utilisation du palan.
La dépose du vérin défectueux a nécessité
sa déconnexion hydraulique. A ce moment, les bras n'étaient
plus maintenus. Lors de la mise en place du nouveau vérin,
l'axe d'articulation qui n'avait pas offert de résistance
particulière à l'enlévement n'a pu être
remis en place manuellement. La victime a utilisé un
marteau pour permettre l'introduction de l'axe dans son logement.
Les chocs provoqués par ces coups de marteau auraient
déséquilibré les bras et engendré
leur chute. La victime, heuté à la tête,
est décédée de ses blessures.
Source : GIE Casq - 14/03/06
Analyse - Prévention - Réflexion
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Accident
mortel : chute de hauteur - Janvier 2006
Un accident mortel est survenu le 25 janvier 2006 sur un site
industriel de Bourg-en-Bresse lors d'une intervention de démontage
confiée par le donneur d'ordres à une société
extérieure. Au cours des travaux qui avaient nécessité
le démontage d'un garde-corps situé sur la plate-forme
d'une hauteur de 2,4 m, un technicien de maintenance de l'entreprise
utlisatrice, apparemment venu saluer le technicien de l'entreprise
extérieure, est tombé en arrière depuis
la plate-forme par l'endroit où le garde-corps avait
été enlevé, chutant sur la tête.
Le périmètre du chantier était signalé
par une banderole souple. L'absence du garde-corps avait été
signalée par ce même type de banderole.
Source : GIE Casq - 13/03/06
Analyse - Prévention - Réflexion
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Soudage
: attention aux étincelles - Novembre 2005
Ayant terminé son cordon de soudure, le soudeur ôte
son masque et sapproche pour observer de plus prés
le résultat. A cet instant une petite étincelle
se produit, réaction physique habituelle pendant le refroidissement
du bain de fusion de soudure. Résultat: légère
brûlure de la cornée.
Source : Flash dinformation Cegelec
N° 16 |
Difficulté
de repérage des équipements réellement
consignés - Novembre 2005
Alors que la consignation de larmoire avait été
réalisée par le client, un amorçage se
produit entre les parties actives et loutil que lopérateur
vient dintroduire. Après examen, il savère
quil sapprête à intervenir dans une
armoire voisine de celle qui a été consignée.
Le repérage des équipements la induit en
erreur et les armoires sous tension ne sont pas fermées
à clé. Cet accident montre, une fois encore, que
la séparation à elle seule ne suffit
pas a garantir la sécurité. Elle doit être
confirmée par les contrôles (mesure) dabsence
de tension et consolidée par la mise à la terre
des parties actives. Rappelons que lorsque la consignation nest
pas effectuée par nos soins, nous devons y assister.
A la suite de cet accident, une campagne de renouvellement des
VAT (Vérificateurs dAbsence de Tension) a été
menée pour lensemble des intervenants.
Leur utilisation avant intervention est obligatoire chez Cegelec.
Source : Flash dinformation Cegelec
N° 16 |
Chute
mortelle d'un caillebottis - Octobre 2005
Mardi 11 octobre à 2h50 sur un site papetier de l'Est
de la France, lors d'une opération de maintenance sur
un filtre à disques, un employé d'une entreprise
extérieure a fait une chute de 7 m. Dans la zone de travail
de l'équipe composée de 3 mécaniciens,
une partie du caillebotis et un garde-corps étaient démontés.
Un balisage avait été mis en place. Un mécanicien
fait ressortir une élingue de lintérieur
du filtre à disques en déplaçant le pont.
Un deuxième mécanicien voulant aider à
stabiliser l'élingue en mouvement est entraîné
dans le vide et fait une chute mortelle. L'enquête est
en cours afin de déterminer les causes exactes de cet
accident.
Source : GIE QS+ Entreprises - News du 11/10/05
Analyse - Prévention - Réflexion |
GIE QS+ Entreprises - www.qsplus.net |
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Vanne
pneumatique : phalange sectionnée - Octobre 2005
Deux intervenants d'une entreprise extérieure réalisent
des tests de synchronisation sur des vannes pneumatiques.
A la fin des tests, une vanne pose des difficultés
: ils décident de la démonter afin d'en contrôler
mécaniquement le fonctionnement. Un intervenant sort
partiellement la vanne de ses collets. La vanne, en position
fermée lors de la sortie, s'ouvre "légèrement"
sans lopérateur occupé au contrôle
du siège et à la recherche dimpuretés
ne le remarque. La vanne se referme sur son majeur droit,
lui sectionnant partiellement la dernière phalange.
Source : GIE Casq - 06/10/05
Analyse - Prévention -
Réflexion |
GIE Casq - |
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Crash
d'Athènes
- Septembre 2005
Le Boeing qui s'est écrasé dimanche 14 août
2005 près d'Athènes, causant la mort des 121 personnes,
avait déjà connu un problème de dépressurisation
de cabine selon sa compagnie Helios Airways. A la suite d'un défaut
sur une opération de maintenance exécutée
la veille (bouton rotatif de contrôleur de pressurisation
non remis en place - anomalie non détectée lors
de la check-list de démarrage) le système de pressurisation
était hors service. En outre, le personnel de navigation
n'était celui habituel de la ligne : un commandant de bord
Allemand expérimenté parlant mal l'anglais et un
jeune copilote Chypriote.
Le schéma de la catastrophe : les pilotes n'interprêtent
pas une alarme normalement utilisée avant décollage
qui sonne à 3 000 m. L'avion continue à monter et
une seconde alarme signalant le manque d'air de refroidissement
de la cabine se déclanche à 4 500 m. Les pilotes
effectuent différentes vérifications, mais le dialogue
avec la tour de contrôle est défaillant en raison
de termes techniques non compris. Les masques à oxygène
tombent sur les passagers. Par manque d'oxygène les pilotes
souffrent d'un mal des montagnes qui altère la qualité
de leurs jugement. Le commandant de bord tombe dans le coma, suivi
du copilote. L'avion poursuit sur route, tourne en rond jusqu'à
l'arrêt d'un des réacteurs faute de carburant. Le
système bascule du pilote automatique en mode manuel. L'avion
non guidé bascule et s'écrase.
Source : International Herald Tribune du 07/09/05
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Licenciement
pour faute grave pour
manquement à une obligation de sécurité - Mars
2005
Laffaire n° 03-42.404 jugée par la Chambre
sociale de la Cour de cassation le 23 mars 2005 concerne un licenciement
pour manquement grave à une obligation de sécurité.
En l'occurrence, le salarié a été licencié
pour faute grave en raison de son refus réitéré
de porter le casque de sécurité obligatoire. Il sest
pourvu en cassation car, selon lui, son attitude aurait pu motiver
un licenciement pour cause réelle et sérieuse, non
pour faute grave. La Cour de cassation rejette le pourvoi : «
en cas de manquement à l'obligation qui lui est faite par
l'article L. 230-3 du Code du travail de prendre soin de sa sécurité
et de sa santé, ainsi que de celles des autres personnes
concernées
une faute grave peut être retenue
contre lui ». Cet arrêt
illustre l'article L. 230-3 du Code du travail selon lequel «
il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction
de sa formation et selon ses possibilités, de sa sécurité
et de sa santé ainsi que de celles des autres personnes concernées
du fait des ses actes ou de ses omissions au travail ».
Source : Le Journal des Accidents et des Catastrophes n°
54 |
Accident
mortel d'un ouvrier tombé dans une éplucheuse d'une
usine Mac Cain - Mars 2005
Le parquet de Béthune a ouvert une enquête après
la mort accidentelle d'un ouvrier, tombé dans une éplucheuse
de pommes de terre de l'usine de frites surgelées Mac Cain
d'Harnes (Pas-de-Calais). L'homme de 42 ans, père de deux
enfants, est tombé mardi d'un échafaudage dans une
machine qui enlève la peau et nettoie les légumes.
L'éplucheuse a été stoppée, en vain,
quelques secondes après sa chute. L'ouvrier, qui était
employé par une entreprise sous-traitante, devait installer
un échafaudage au-dessus de la machine. Il était mort
à l'arrivée des secours, qui ont mis plusieurs heures
à retirer son corps. L'enquête déterminera si
les règles de sécurité ont été
respectées, ce qu'affirme la direction de l'usine, mais ce
dont doutent des représentants syndicaux. Source :
Reuters |
Explosion
dans une raffinerie pétrolière texane de BP, 14 morts
- Mars 2005
Une très forte explosion survenue à la raffinerie
BP de Texas City - 3e des Etats-Unis en terme de capacités
- a fait 14 morts et une centaine de blessés dont 70 salariés
de l'entreprise. La firme, qui a dit ignorer les causes de la déflagration,
a toutefois écarté l'hypothèse d'un attentat.
L'explosion a retenti le 24 mars 2005 vers 13h20 heure locale dans
une des unités de production de carburants située
dans l'aile ouest de ce complexe de 500 hectares, d'une capacité
de 470 000 barils par jour, à 60 km au sud-est de Houston.
Deux heures d'efforts ont été nécessaires aux
pompiers pour venir à bout des incendies. La chaleur extrême
produite par l'incendie consécutif à la déflagration
a fait exploser plusieurs véhicules. Les dégâts
sont toutefois limités à une unité d'isomérisation,
a assuré BP, soulignant que l'activité suivait son
cours d'autres zones de la raffinerie. A l'annonce de la catastrophe,
les contrats à terme sur l'essence ont atteint un sommet
historique, à 1,6 dollar le gallon, dans les échanges
électroniques à New York. Elle survient un an après
une autre explosion qui avait ébranlé une unité
de production d'essence du même complexe, le 30 mars 2004,
sans faire de blessés. L'accident avait donné lieu
une enquête qui a révélé 14 infractions
aux normes de sécurité. BP a pris possession de la
raffinerie, ouverte en 1934, lors du rachat de la compagnie américaine
Amoco, en 1999. Texas City avait été le théâtre,
en avril 1947, de l'une des plus grandes catastrophes industrielles
de l'histoire des Etats-Unis. L'explosion d'un navire chargé
de nitrate d'ammonium avait fait près de 800 morts et 5 000
blessés. Source : Reuters |
Nacelle
élévatrice dangereuse - Mars 2004
A l'attention de tous les utilisateurs de nacelles élévatrices
Simon Aerials type SP 120 E : le directeur départemental
du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle (DDTEFP)
de l'Isère signale un défaut de fabrication de la
nacelle élévatrice de type SP 120 E, construite par
la société irlandaise Simon Aerials. L'utilisation
de cette nacelle a provoqué deux chutes de paniers dont l'une
a causé la mort d'une personne et l'autre occasionné
de graves blessures à une seconde personne. Les chutes se
sont produites à la suite d'une rupture du point d'attache
du panier au bras de l'appareil causée, selon l'expertise
judiciaire, par l'absence d'une soudure sur un élément
vital de la structure. Source : DDTEFP Isère |
AZF- septembre 2001
Le 21 septembre 2001, dans l'usine d'engrais AZF de Toulouse, une
quantité estimée entre 20 et 120 t de rebut de nitrate
d'ammonium dans un stock de plus de 300 t, détonnent pour
une raison que plusieurs enquêtes et expertises cherchent
encore à déterminer. L'explosion a provoqué
un séisme de magnitude 3,4 sur l'échelle de Richter
et a été perçue jusqu'à 75 km de distance
; son intensité a été évaluée
à l'équivalent de 20 à 40 t de TNT.
Sources : articles
disponibles et point de vue de l'Afim
|
Erreur
de raccordement sur un circuit de tuyauteries - Septembre 2001
Une erreur de raccordement lors de travaux sur un circuit de tuyauteries,
et voici des douches alimentées à la soude et non plus à
leau. La gravité de laccident sest trouvée
limitée par le fait que louvrier qui prenait sa douche
avait fermé les yeux au moment où commençait à jaillir le
liquide. Source : Afim |
Un
obturateur gonflable transformé en projectile - Septembre
2001
Un obturateur gonflable monté sur une tuyauterie, retiré
en fin dintervention sur la base dune information erronée
selon laquelle la pression en amont est à léquilibre
avec la pression atmosphérique, et voici cet obturateur transformé
en projectile au démontage. Seul le nez de lopérateur
se trouvait par chance sur la trajectoire du bouchon
Source
: Afim |
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votre expérience
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