Réseau
maintenance dernière 205 - 24 juillet 2012 [ Qu'est-ce que Réseau maintenance dernière ? ] [ Application de la loi Informatique et Libertés ]
Investir dans l'amélioration des conditions de travail en maintenance, un enjeu de compétitivité de plus 5,5 % du salaire brut En regard de la recherche de gisements d'amélioration de la compétitivité, l'amélioration de la santé et des conditions de travail représente pour les métiers de la maintenance un enjeu de 4 % du salaire brut en moyenne nationale. En termes de journées perdues par incapacité temporaire suite à un accident du travail reconnu, ce sont plus de 3 300 journées pour 1 000 salariés en maintenance perdues en 2010, soit 3,3 jours par salarié. L'absentéisme en maintenance pour accidents et maladies professionnelles représente 1,5 millions de journées perdues, soit 6 500 personnes en équivalent temps plein et 1,5 % des salaires bruts. Pour ce qui concerne les maladies professionnelles reconnues en 2010, les occurrences d'affection comparées pour 1 000 salariés par rapport à la moyenne nationale font ressortir l'acuité des maladies professionnelles caractéristiques des métiers de la maintenance. L'amiante, le benzène et le bruit identifiés depuis plus de 15 ans par l'Afim comme causes premières des maladies professionnelles en maintenance présentent des rapports à la moyenne nationale qui doivent nous interpeler. Près de 14 fois plus de maladies liées au benzène, près de 9 fois plus de surdités professionnelles, plus de 2,5 de pathologies liées à l'amiante Avec une occurrence de mortalité plus de 2,5 fois supérieure à la moyenne nationale, les métiers de la maintenance font partie des métiers les plus risqués, avec des accidents en partie liés aux défauts de condamnation des énergies dangereuses. Le
challenge de la décennie est l'amélioration de la santé,
de la sécurité et des conditions de travail. Pourquoi faire
des conditions de travail l'axe de progrès de la santé et
de la compétitivité ? Les conséquences des conditions
de travail actuelles le démontrent : la relation entreprise-salarié
est de type " perdant-perdant " : Alors pourquoi encore attendre encore pour agir ? Dans le domaine des accidents, l'Afim a développé Sécurafim®, une démarche de terrain pour faire régresser les accidents graves et mortels liés aux énergies dangereuses. Avec l'outil d'analyse des risques par intervention PARI Maintenance, les risques sont identifiés et la pose d'affichettes rend visibles les organes à manuvrer pour éliminer les énergies dangereuses. Les intervenants disposent ainsi sur les installations de la connaissance des organes qui participent à leur mise en sécurité. Pour 120 € HT, une trousse Sécurafim® permet la mise en place du management visuel des condamnations sur une dizaine d'équipements. 12 € par équipement, est-ce ruineux pour faire régresser les accidents liés aux interventions dans les installations ? Cette démarche est cohérente avec l'enseignement de la sécurité en formation initiale et elle offre à toutes les entreprises l'accès au même progiciel libre d'analyse des risques. Par ailleurs, la conception des équipements et des installations doit être revue pour faire régresser les accidents. Les concepteurs devront accepter d'aller sur le terrain pour comprendre pourquoi des capotages efficaces pour la production ouverts ou retirés pour intervenir à l'intérieur des équipements, ne permettent pas de garantir la sécurité des intervenants de maintenance Dans le domaine des maladies professionnelles, les données relatives à la surdité professionnelle devrait inciter à agir enfin. Les métiers de la maintenance génèrent près de 9 fois plus de surdités que la moyenne nationale. Ce qui représente près de 230 personnes par an parmi les 450 000 intervenants de maintenance dans l'industrie et l'immobilier et tertiaire. Sur la base d'un coût moyen pour l'employeur de 100 000 € par surdité reconnue, la surdité professionnelle pour les métiers de la maintenance représente une indemnisation de plus de 23 millions d'euros par an, plus de 51 € par intervenant. Et pour les victimes, être sourd est un handicap social particulièrement lourd. Protéger les intervenants efficacement contre le bruit et leur permettre de communiquer avec des casques isolants à liaison phonique coûte environ 400 € par intervenant. Ainsi, avec le coût annuel de l'indemnisation des surdités professionnelles, il est possible d'équiper 57 500 intervenants avec des moyens adaptés à leurs activités. Mais il faut en finir avec les bouchons d'oreilles et les casques isolants mal adaptés aux conditions réelles de travail. En effet, lors des actions de maintenance, il faut aussi se protéger du bruit et communiquer. Avec l'Afim, participez à l'éradication de la surdité professionnelle et soutenez matériellement son action pour doter tous les diplômés et tous les intervenants de la filière maintenance de cet équipement de protection indispensable. Pour 10 % du montant des indemnisations, tous les diplômés de la filière maintenance pourraient être équipés dès la formation professionnelle. Il n'y pas de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre que c'est le bruit qui rend sourd !
Réseau maintenance dernière est le moyen mis en place par l'Afim afin de vous informer rapidement et ainsi vous faire gagner du temps. A raison d'une à deux fois par mois nous vous fournirons des informations sur le métier et ses réalisations. Vous pouvez réagir et nous faire part de vos attentes et suggestions. Le forum de discussion du Réseau maintenance est également à votre disposition. Il vous permet de questionner le Réseau maintenance sur des problèmes spécifiques et de bénéficier de la compétence des spécialistes qui font la profession. Si vous retransmettez ce bulletin, pourquoi ne pas encourager vos amis et collègues à s'y abonner. Cela nous aidera à jauger la popularité du service. Si vous souhaitez ne plus être destinataire de Réseau maintenance dernière, signalez-le nous par un courrier électronique précisant l'adresse à désabonner envoyé à : afim@afim.asso.fr. Réseau
maintenance dernière est diffusé à 12 500 personnes.
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