Réseau maintenance dernière 274 - 16 juillet 2014
[ Qu'est-ce que Réseau maintenance dernière ? ]
[ Application de la loi Informatique et Libertés ]

Gagner la bataille de l'innovation technologique en associant l'éducation et les industriels au sein d'unités pédagogiques de production…
Patrimoine sans maintenance n'est que ruine en devenir comme " science sans conscience n'est que ruine de l'âme ". Quand plus de 42 milliards d'Euro par an sont dédiés au maintien en état des actifs industriels, tertiaires et immobiliers, avec plus de 430 000 emplois concernés, l'existence et le développement de la formation à la maintenance doivent être gravés dans les tables de la formation initiale et l'enseignement technologique remis au premier plan.
Pour remettre l'enseignement technologique sur les rails, il faut cesser de réduire l'enseignement pratique à la portion congrue. Avec pour résultat qu'aucun diplômé n'a jamais conçu ou fabriqué de produit au cours de son cursus de formation.
Imaginons simplement que l'ensemble des élèves en formation dans les domaines technologiques soient mobilisés avec leurs enseignants autour de la conception, de la fabrication, de la maintenance et de l'innovation avec les entreprises. Des unités pédagogiques technologiques de conception, de production, de maintenance et d'innovation regrouperaient enseignants, industriels et élèves focalisés sur l'amélioration des technologies, le développement de procédés de fabrication réduisant l'empreinte carbone et la conception d'équipements maintenables sans risque. Les unités pédagogiques technologiques ne sont pas un rêve. Il suffit d'appliquer à la technologie ce qui existe dans les domaines agricole, de l'hôtellerie restauration et de la santé. Dans ces domaines, il ne viendrait à l'idée de personne de former des œnologues en regardant la vigne pousser sur des écrans. Ni de décerner le titre de cuisinier aux réchauffeurs de la cuisine industrielle. Pas plus que de former des techniciens agricoles ou des vétérinaires sans contact avec les animaux et encore moins des orthodontistes à soigner des dentitions virtuelles.
Créons l'école de la technologie pour enseigner à partir du réel. Ainsi au lieu de fermer les ateliers dans les établissements d'enseignement technique, ceux-ci seraient regroupés pour l'enseignement avec des unités industrielles existantes. De même, des unités industrielles vouées à la fermeture deviendraient aussi des lieux de formation pratique de l'école de la technologie. Constituées en unités pédagogiques de production, ces entités concevraient, fabriqueraient et mettraient au point avec les industriels la robotique prototype des usines du futur. Elles participeraient aussi à l'industrialisation du réemploi des produits en fin de vie et au démantèlement des installations. Les TPE et PME y trouveraient des moyens pour développer leurs produits, pour innover et pour former leur personnel. Les enseignants comme les élèves seraient confrontés aux réalités industrielles. Ces unités pédagogiques développeraient aussi les machines adaptées à la découverte des technologies dès l'école primaire. Elles procéderaient à la remise aux normes des machines non conformes sur le plan de la sécurité, tout en développant les enseignements pratiques (sécurité, compréhension des normes, etc.).
Avec l'école de la technologie, les lycées, les écoles d'ingénieurs comme les Universités produiraient alors plus de machines prototypes et de brevets que de communication. Et les ateliers de la filière technologique et professionnelle donneraient la passion de la technologie aux élèves et aux enseignants. Avec l'école de la technologie et les unités pédagogiques technologiques, industriels, enseignants et élèves travailleraient tous ensemble autour d'un modèle réel commun pour produire et innover. Avec des réalisations concrètes, nous pourrions ainsi médiatiser les " ténors de la technologie ", variante technologique de Top Chef.

Claude Pichot
Président de l'Afim


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